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PUBLICATIONS 

DE 

L'GCOLE NATIONALS DKS LANGUES UR1ENTALES VIVANTES 

Vl e StniE. — VOL. v 



LES 



MANUSCRITS ARABES 

DE L'ESCURIAL 



DECRITS DAPRES I.ES NOTES 



DE 



HARTWIf, DEUENBOURCx 



MEMBUE HE LINSTirLT 



REVUES ET COMPLETEES 



I'AH LE 

D r H.-P.-J. REN A CD 

DinECTELU d'eTLTIKS o'lllSTOlRE DES SCI l-.M'.KS 
A L'iNSTITUr DES HALI'ES ETCKES .MAUOiAl.SES 



Outrage publie avec le com-our* de VAemUmie ties lnxcrii>tii.ns el Betles-Leltres 

il'nnilution Pouchard) 



TOME II. — FASCICULE 2 

MEDECINE ET IIISTOlUE NATUHELLE 



PARIS 

LIBRAIRIE ORIENTA.LLSTE PAUL GEUTHNER 

i-2, HUE VAVIN \}>*) 



1941 



PUBLICATIONS 

DE 

L'lfcOLE NATIONALE DBS LANGUBS ORIENTALS VIVANTES 



vr 



D SlfclUE. — VOL. V 



LES 

MANUSCRITS ARABES 

DE L'ESCURIAL 



TOME II. - FASCICULE 2 



INTRODUCTION 



Le deuxieme fascicule du tome II des Manuscrits de l'Escu- 
rial, consacre a la medecine et a ihisloire naturelle, que sui- 
vra le troisieme, consacre aux sciences exactes et aux sciences 
occnlles, parait, par suite des cir Constances, apres le tome III. 
M. E. Lcvi-Provencal a explique", dans V introduction qu'il 
a ecrite pour cc tome, les conditions dans lesquelles tAcade- 
mie des Inscriptions cl Belles-lettres et V Ecole nationale 
des Langues Orientales vivantes ont decide de reprendre la 
publication de cet ouvrage, reste inacheve par suite de la 
niort de Hartwig Dercnbourg, et de confier cette tache a des 
specialises qui saideraient des notes laissees par Imminent 

savant. 

Ainsi qu'il le dit dans son Avant-Propos (Tome I, p. XIII), 
H. Dercnbourg avait reserve au D r Lucien Leclerc, le tra- 
ducteur d'Ibn al-Baytar, Vauteur de THistoire de la Mede- 
cine Arabe, « avec sa double competence d'arabisant et de 
medecin », la publication du catalogue des manuscrits de 
medecine, qu'il avait, assure-t-il, prepare. De fait, le 



VI LES MANUSCRITS ARABES DE L'ESCURIAL 

D>- Leclerc s'ctail deja rendu a VEscurial, mais surlout 
dans le but d'z, etudcer la collection des manuscrits du 
I.iawf de Lazes, don/ les aulres grandes hibliotheques d'Eu- 
rope ne possedent one des fragment,. U par lie la plus 
important des notes que Leclerc a laissees sur les manuscrits 
de VEscurial, el qui sonl conserves a la Bibliotbeque Natio- 
nal de Pans (a" 6461), concernenl eel ouvrage. Uessenliel 
des aulres (moins d'une Irenlaine) a ele insere dans son His- 
toid cle. la MWecine Arabe, commefaipu m'en assurer. 

C'esl A C ela quadu se bonier cette « preparation ». Tout 
cc que nous savons aujourefhui de Leclerc, grace au memoire 
qua public sur lui, en 19 fi, noire reg re lie collegue de la 
Socie'le Francaisc d'Histoire de la Medecine, le D- Paul Dor- 
veaux, nous porta a croire que Leclerc avail renonce a realise,- 
le desir cxprimc par //. Derenhourg. II repugnait - ses 
demtles avec De Slane sonl caraclerisliques - a donner a ses 
travauxla forme aride ,1'un catalogue el a se plier a la dis- 
cipline d'une transcription scienli/ique de V arabe : il rappelle 
dans sa correspond ance quil necril p!iS pour les orientalislcs, 
mais avanl lout pour les medecins. 

Ccs raisons, H. Derenbourg dul les connailre, el elles 
inherent cerlainement sur la decision qu'il pril, au cours de 
- seconde mission a lEscuri.l, de rccucUUr des notes sur 
les manuscrits de medecne qu'il avaU presentment negli- 
ges, el d'examiner en outre eeux des aulres sdences, ,« terre 
>nconnue », ?M /rop niodestement il s'excusai, de ne pas oser 
aborder. 

•T«i rem,, mni aussi, awe beauroup de rrspeel el d'admira- 



INTRODUCTION YI1 

don, ces notes jaunies, parfois incompletes, toujour* cycles, 
ou les passages cites, judicieusement choisis, oriental, dans 
les cas douteux, vers ridentipcation. C'est cette hesogne qui 
fut la plu.s laborieuse el k laquelle je me suit appliqne. 
Leclerc a montre, en mainls endroils de son Hisloire de la 
Medecine Arabe, combien il elait dangereux de se fier a 
Casiri qui, presse sans doule par le temps, en presence d'un 
laheur enorme, n avail sonvenl pas etc an delh des premiers 
feuillels des manuscrits, omettant nombre d'ouvrayes, on 
reunissant plusieurs opuscules en un scul, sans parler des 
confusions quil a faites touchant Videntite des ecrivains. La 
majorities erreurs qu on releve dans V Hisloire des mede- 
cins et naturalistes arabes de F. Wustenfeld, el, plus recem- 
ment, dans celle des Astronomes et Mathdmaliciens de 
H. Suler, dans le memoire de J.-A. Sanchez Perez >, et 
j usque chez C. Brockelmann\ n'a pas d' autre cause quune 
confiance excessive dans les affirmations de Casiri. 

Leclerc a con mi a son lour la critique, et les hisloricns 
nllemands de I'oculisliquc arabe Vonl pris a pnrtic. pour les 
conclusions quil tire de iexamen du manuscril n° 894 de 
iHscurial, auquel il s excuse d'ailleursde n avoir pn consa- 
crer que quelques instants". On ne saurait pourtanl sans 
injustice assimiler les erreurs rares et minimes de Leclerc a 
1. Bioyrn/iHS de mnlrmatico* :>rnhr, que /loreeieron en /vs/«wi« , 

M "» "toichlhtc ,hr nmhisrh.;, UO-ndnr, Weim.w ,1 Berlin, \M*-1>M>1. 
o vol., ,1 SupphmenlLtindc, I !U7-ms. i vol. el .... It" en corn's ,1.. |.ul.l- 

cation. ..... 

It. Ilhtuh-o de l;t m.W.-.-1/i.-a/vi/.e. Pm-is, l.eroux. »«"". l - '• !'• •'■ i '• 



V "l 1.ES MANUSCKITS AHAUES DE L'ESCUR,AL 



Escu 



naiensis. 



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.« u. mMgcs , UM divisionen chap . lres et ■ 

1'buu d.pngr^ /Kur tmlpoinl ^ repire ^ 



INTRODUCTION 

de catalogues repondent a celle condition, a moins d'atteindre 
le developpemenl que ■ W. Aldwardt a donne a celui de la 
Bibliotheque royale de Berlin. 

Faute de pouvoir (aire line description aussi de/aille'e de 
chaque ouvragc — el ccla, en raison du cadre adopte par 
H. Derenbourg, auquel fai du me conforrner — je me suis 
efforce d'indiquer au moins les divisions principales el leurs 
litres • c'esl la, I experience me Va monlre, Vun des guides 
les plus stirs pour V identification des manuscrils. Je donne, 
en principe, 7-incipit, sauf dans le cas ou il s'agit d'ouvrages 
tres connus, ou bicn si Casiri Va indiquc avec assez de details 
et d exactitude. 

Quant aux noms des auleurs, je les cite lels qu'ils figurent 
dans les manuscrils, en ajoutant ou en inlercalant cntrc 
crochets j 1 les indications complementaircs utiles pour eviler 
les confusions enlre les homonymes, ou simplemenl par souci 
de precision. 

J'ai de menie jugc opportun d'ajouter, apres la date du 
deeds de I'auteur (f), la reference a Leclerc (Histoire de la 
medecine arabe), a Brockelmann (Geschichle der arabischen 
Literatur et Supplements), a Suter (Die Mathemaliker und 
Astronomen der Araber) ou a G. Sarlon (Introduction to the 
History of Science), suivanl le cas, car ces ouvrages de base 
fournissenl Vindication des sources bihliographiqucs arabes 
et me dispense/it de les enumcrer. 

Enfin, j'ai cru utile d'indiqucr a la fin de la notice d'un 
certain nombrc dc manuscrils, a cole de Vanciennc nume- 
rotalion de Casiri, celle du catalogue sonimairc arabe et. 



* U-:S .MANL'sr.mrs AHARUS DK I/ESCUWAL 

castil.lan du XVI' s idcle atlrihue .■} Diego de Vrrea, que le 
P. Morula a public on i9.U clans In revue Al-Andalus '. 

Ln mention <le la dale detaillee, du lieu de la copie et dn 
nam du copiste consilium,, duns Men des cas, des renseigne- 
ments precieux que je nai pas nVanque de signaler chaque 
fois que je Vai pu . En cas lh copie HQn ^^ jg ^^ 

cnlre parentheses, les probabililes d'apres lestimation de 
II. Derenbourg. 

lieslela question de la pagination des manuscrits. Certains 
en component une, inscrite a Vencre par le copiste ou par un 
possesseur; mais la rdiure de plusieurs opuscules ou frag- 
ments d 'ouorages dans des recueils faclices, faite souvent sans 
ditccrncmcnl, a boulenerse Vordre de pas mal de feuillets. 
II Unit done prudent de sen tenir a une regie unique, qui 
consistc a designer tout feudlct par le chiffre repondant a sa 
place acituellc dans le recueil, suioanl Vordre fire par la 
reliure. ./'.,/ settlement, dans qnelques cas litigieu.r, indique 
la double pagination. 

de nesattrais terminer eet A vanl-Propos sans rendre bom- 
mage a la complaisance que l C s PR. PP. Auguslins, et parti- 
culirrement le P. Melchor M. An tuna, hibliothccaire en chef 
deSan Lorenzo, ont cue a mon egard durant mes nombreu.r 
sejours a Vl'scurial, jusqu'a la neille de cette guerre inex- 
piable, dun, ces religirux. voues cependanl aux travaux de 
I esprit, devairnt elre parmi les premieres vietimes. 

I. Vol II, filsc . J, (lS7 S(J s t Vn r ,,, ll>!/llc des fon(h arabe rimU 
l'/s <i" I burial. .1, |„ (16si , ne p; „. ,„ lnen(ioi] ( ^ ^ ^ 

le niiniiTu convspondanl. 



INTRODUCTION xl 

Ma gratitude ouYujalemc.nt A ccu.r qui. out ohtenu du Minis- 
tore francos de CInstruclion publique el. de la 'Direction dc 
VEnscigncmenl du Protected niarorain Mroi des mitshms 
qui, m out permis d'aceomplir ,na tAche. el, ces /ravHiir mene, 
a bien. les mot/ens d'en puhlier ies restillats. 

Rabat, Mai 1939. 

D r H.-P.-J. Renaud. 



P> s. — Texprime egalemcnt ici toule ma gratitude a 
Monsieur le Professeur Gnudefroy-Demombynes, Membrc de 
VIrutitut, qui a bien voulu accepter la tache ingrate d'ache- 
ver la correction des eprcuoes du present fascicule, a V lieu re 
ou la mobilisation m'a empechc de le [aire moi-meme. 

Rabat, 2 septembre 1939. 

D-- H.-P.-J. R-